Jamais je n’aurais imaginé dans ma vie d’avant pouvoir faire de belles rencontres via le digital. Tu sais, ces rencontres qui te font grandir, celles qui t’interrogent aussi, sur ce que tu es, ce que tu fais… celles qui te font avancer tout simplement !
Et oui, pour moi le digital n’a toujours été que mon outil de travail et surtout pas un mode d’expression. J’imaginais que seuls des tordus, des dépressifs ou des asocial pouvaient se cacher derrière leurs claviers… queneni !
J’ai appris à utiliser cet outil différemment et surtout j’ai compris que bien au-delà des clichés ou des idées pré-conçues se cachent souvent des personnes formidables, non pas en mal de sociabilisation, mais simplement dans une envie de partager sous forme de « communauté ».
Ah, cette communauté ! Pour être tout à fait honnête, c’est ce concept qui m’avait fait plonger dans l’aventure digitale en 1999… je ne parle pas de communauté style « élevons nos moutons sur le plateau du Larzac », mais de communauté de savoir, de partage ou d’ échange.
En 1999 je découvrais la puissance du net, pendant mes études de Médecine, ou je consultais depuis la bibliothèque de l’Université de Bordeaux 2 les planches colorisées anatomiques d’un condamné à mort américain. C’était une avancée prodigieuse, l’ensemble du corps humain scannérisé en petites tranches pour te permettre d’apprendre l’anatomie en couleurs !
Voilà comment j’ai découvert le digital, aujourd’hui dans ma nouvelle vie je renoue avec tout çà… merci Clémence !
Via Instagram, j’ai échangé avec Clemence Polge (alias Roammates) qui vit la même aventure que la mienne en van et qui par bien des aspects partage mon état d’esprit. Après quelques commentaires sous des posts communs, nous sommes entrés dans une réelle discussion… voire une amitié virtuelle… mais absolument pas feinte ! Je te livre ici une de nos conversations…
Et rassure toi… tu pourras lire dans les prochains mois le récit de notre rencontre dans la vraie vie !
¶ CP – Coucou Sam.. parle nous un peu de l’ancien toi, ton parcours tout ça !
Un démarrage dans la vie active très rapide, voire trop rapide.
2000 je débute dans le monde digital, à l’heure où internet n’est encore qu’une vaste mascarade pour le grand public… pour moi – nous, acteurs de ce nouveau mode de communication, un outil révolutionnaire !
Replaçons les choses dans le contexte. A cette époque nous sommes capables en quelques minutes de changer le contenu de ton écran, ce que tu vas lire… la révolution est en marche et j’y crois dur comme fer. Pas facile à tout juste 22 ans de te lancer, de convaincre des compagnies d’investir sur ce media… pas facile, non, voire très difficile.
J’ai eu l’opportunité de travailler au sein d’une agence web fondée par des jeunes – comme moi, mais sans vision entrepreunariale – elle est très vite en situation d ‘échec. Sur un coup de folie… de chance ? je rachète l’entreprise croulante sous les dettes. Une phrase me reviendra constamment en tête durant les 15 années, celle prononcée par mon expert comptable de l’époque – un ami de la famille depuis longtemps :
« Sam je veux bien t’accompagner car à ton âge il faut déposer proprement pour ne pas te plomber le reste de ta vie ! » Voila l’esprit … personne n’y croyait, personne n’y a cru..
Et pourtant, le jeune garçon issu d’un milieu plus que modeste que je suis a construit un petit empire à taille humaine. Plusieurs sociétés, investissements à droite et à gauche (souvent à perte d’ailleurs… mais pas grave j’ai aidé comme j’aurais aimé qu’on le fasse pour moi !), biens immobiliers, voitures de sport, bateau…une maison dans le quartier chic de Bordeaux avec comme comme voisin uniquement la crème des notables !
LA réussite est là …. les piques assiettes aussi… je suis généreux, jamais avare de conseils ni d’argent… j’ai tout ce qu’il me faut…
Et puis jour après jour la tristesse s’installe, tout ça ce n’est pas moi… tu te dis … putain vais je oser tomber le masque ?… arrêter de me rendre malheureux !
Le corps te le fait sentir d’abord. Ce n’est pas ta vie, trop de stress, trop de contraintes, trop de tout… la maladie s’installe lentement… Enfin ton arme la plus indispensable celle que tu utilises au quotidien pour subsister dans ce monde de chiens te fait défaut. Ton esprit te lâche… la dépression est là… tu le sais mais tu luttes… jusqu’au burn out complet !
Alors quoi ? Tu te jettes par dessus le pont d’Aquitaine…. 3 enfants … non ! Mais tu y penses tous les jours de plus en plus. Ton entourage le voit mais n’a pas la force de t’aider à quitter tout ça … le confort ça à du bon ! Ta propre femme te trahit. Celle que tu as choisi pour le meilleur et pour le pire… le pire est là… ton équipe se scinde.. tu réalises… WAKE UP … changes tout sinon tu ne changes rien !
Alors, je casse tout – une erreur probablement, en tout cas sur le plan professionnel – la douceur aurait été plus judicieuse… mais le temps me manque. La torpeur est là … Je divorce également car si pas d’équipe à quoi bon vivre ensemble… l’apparat … c’est fini… je veux me sortir de tout çà et renouer avec mes rêves et aspirations de gosse… quand tu rêves d’être heureux et de vivre… d’amour et d’eau fraîche !
Je passe de la situation d’ultra privilégié à sans domicile stable. 2 années de très fortes galères, je vis dans mon camion non aménagé à même le sol dans un garage… de longs mois sans eau, sans chauffage, sans toilette, sans douche… sans rien !
Etrangement ce sont mes meilleurs souvenirs… ton corps lutte, ta tête se répare… tu re-apprends les gestes simples, sans rien…
Aujourd’hui Marcel est aménagé il fait parti de mon projet de vie avec mes enfants. Un pari un peu fou pour mon entourage – enfin celui qu’il me reste… car lorsque la peste est là … tout le monde fuit le navire ! – pas pour moi. Ai je raison ou tort ? Je ne sais pas … mais quand je vois le sourire de mes gamins en photos, tous ces moments passés ensemble … je me dis que nous sommes sur la bonne voie !
¶ CP – D’où te vient cette passion pour les vieilles automobiles ? Qui est Marcel ?
Ah ah … alors sache que dans ce monde de passionnés nous ne parlons pas de vieilles voitures mais d’anciennes ! Elles sont le reflet vivant d’un patrimoine et d’un savoir faire d’antan !
Milieu modeste. Mon père a possédé par manque de moyens beaucoup de populaires françaises étant jeune – celles dont personne ne voulaient à l’époque et si convoitées maintenant. Il a toujours « mécaniqué » ses voitures pour sortir des galères… il en a donc garder une grande nostalgie… des voitures, pas des galères ! Bref, depuis que je puisse me souvenir il m’a toujours amené sur des bourses de voitures anciennes, où juste contempler des anciennes dans la rue en me racontant telles ou telles anecdotes. C’est devenu mon quotidien très jeune ! Il m’a aussi transmis la passion de la bricole… j’ai toujours « mécaniqué » avec lui… j’ai appris sur le tas, mais tu sais ces moments avec un papa peu expansif ce sont des moments incroyables de mon éducation.
Aujourd’hui encore nous « mecaniquons » ensemble sans un mot pendant des heures, mais nous sommes là ensemble …vivants… nous nous comprenons… enfin je crois ! J’ai voulu transmettre aussi cela à mes enfants, cette passion commune, cette connaissance de l’avant… quand tout n’était pas uniquement que profit ou obsolescence programmée. Tous les 3 ont été véhiculés dés leur naissance en anciennes au quotidien… piqués dés le plus jeune âge !
Dans ma vie d’ avant j’ai possédé plus d’une dizaine de bolides anglais des années 50… quelques populaires françaises… dont Marcel !
Alors vaste question, qui est Marcel ?!? Marcel est un Citroen type H de 1954 double pare brise, 3 vitesses, moteur essence d’origine …. Un monstre de puissance 🙂 Le commun des mortels le surnomme « Tube » par erreur … le tube est en fait son prédécesseur, Marcel est donc un « tôlé » de 64 ans … la première génération de type H… possédant le moteur d’une Traction.
Acheté neuf à Paris en 1954 – par son seul et unique propriétaire avant moi – Marcel a rejoint Bordeaux par la route – 2 longues journées (un périple, je connais ça !) – et est devenu livreur de vins. Quel beau métier ! De châteaux en propriétés il a servi loyalement jusqu’en 2000 à livrer l’or de Bordeaux !
2000 ? Tiens une coïncidence… pas de hasard dans le vie… des signes !
Pendant 15 très longues années – celles rappelle toi ou je me suis pourri la santé – Marcel lui était au repos sans bouger dans son hangar…
En 2015 l’année du drame … je l’ai trouvé … la sortie de grange idéale… parfait état, démarrage au 1er tour de clé… 3 jours plus tard il était chez moi ! J’ai d’abord voulu l’aménager en food truck – business is business – mais je n’en ai jamais eu le temps. La vie étant ce qu’elle est … Marcel m’a servi de maison pendant une très longue période… malgré moi. J’ai décidé pour m’occuper cet esprit si tourmenté de l’aménager… rêvant de voyages… donnant un sens a ma vie. Aussi un projet pour mes enfants, nous avions un but… voyager ensemble !
Pendant toute la construction le voyage se lisait dans leurs yeux, eux qui n’avaient jamais connu le camping… allés-t- ils aimer cette vie alternative ?
« Papa on part quand » ces mots résonnent et me donnent cette force d’avancer.
C’est fait ! Je l’ai fait ! Nous partons ! Et le reste tu peux le lire sur Instagram ou j’essaie de livrer des moments de notre vie, sans tricherie ni faux semblants… ce que tu lis c’est une vraie vie, non marketée, NOTRE vie !
¶ CP – Pourquoi as-tu décidé de tout lâcher et d’embrasser cette nouvelle vie ?
Je crois que j’ai répondu à cette question précédemment…
Pour être plus clair, ce n’est pas un non choix, c’est un choix délibéré. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, je ne suis absolument pas en errance . J’aime la nature, j’aime être seul, j’aime écouter le silence… j’aime aujourd’hui avoir la sensation d’être libre… comment te dire ? Pour le plus grand nombre la vie est rythmée par des dogmes – je ne critique pas, absolument pas – j’ai essayé je n’y suis pas arrivé, peut-être ne suis je pas assez fort… ou simplement différent. Zébre je suis, zèbre je resterai… à toi de comprendre !
Et par dessus tout j’aime apprendre, découvrir… que l’on m’explique, que l’on me raconte la vie… la vraie…
Les rencontres rythment cette nouvelle vie, de tous horizons, de toutes classes sociales. Voyager en ancienne çà t’apporte sourire, bonne humeur et entraide au quotidien.
Ce mode de vie n’est pas une fuite, non ! Je n’adhère pas aux principes qui régissent aujourd’hui notre société, alors plutôt que de me rendre malade à la combattre, je joue avec elle, de manière peut être marginale…certes… mais aujourd’hui dans cette vie nomade, je n’ai plus peur de l’autre, plus peur d’échanger… je n’ai plus rien à perdre… tout est bonus, expérience… et qui vivra, verra !
¶ CP – Comment tes enfants ont vécu cette transition.. et surtout comment abordent-ils cette vie nomade ?
C’est une question que l’on me pose souvent ! Et bien j’ai envie de te dire quelle transition ?
Pour les enfants il n’y en a pas, ils t’aiment d’un amour inconditionnel… ils sont encore vierges de la pensée unique… donc si papa le fait nous le faisons… sans risque, sans préjugé, sans peur !
C’est probablement ce que j’ai le plus réussi dans mon ancienne vie, ne pas les pourrir par le matériel. Ils n’ont jamais manqué de rien, mais ils ont aussi compris comment tout celà arrivait jusqu’a eux… ils m’ont vu travailler dur… et pas vu beaucoup pendant tout ce temps, alors la transition ils l’adorent car nous passons tout notre temps ensemble dorénavant à partager !
Lorsque ‘ils sont avec moi ils adhérent parfaitement à mon style de vie et à mes convictions. Ils mangent bio, respectent la nature, font du sport, se débrouillent de toutes les situations de la vie. Ils sont plus forts chaque jour… çà m’impressionne d’ailleurs… je n’avais pas cette force à leur âge ou simplement des barrières qu’ils n’ont pas !
Nous formons une équipe, chacun ses tâches – sans rechigner – tu connais beaucoup de gosses qui se battent pour faire la vaisselle, jeter des ordures à la poubelle ou voir papa engueuler et sermonner des porcs qui laissent trainer leurs détritus partout ?
La recherche du spot, la préparation du van, le quotidien nous le partageons… ils en font pleinement partis… car ce que tu ne sais pas c’est que la vie avec des enfants c’est aussi beaucoup de devoirs… alors c’est fatiguant… pas toujours facile pour moi… la vie d’un papa seul avec 2 enfants en van ce n’est pas un long fleuve tranquille !
Je sais qu’ils apprennent beaucoup de choses différentes dans cette vie nomade en comparaison avec leurs petits camarades de classe, je sais aussi qu’ils sont les premiers à mettre en pratique ce que nous apprenons … et à agir comme des guides… sans prosélytisme … c’est ma philosophie… fais le… sois un modèle… le troupeau suivra !
Toutes les familles te le diront, c’est une sacrée école de vie pour les enfants … et les parents !
Ici pas de tablette, pas d’internet, pas de télé… et ils n’y pensent même pas… le quotidien est trop prenant… mais n’oublie pas tout doit et reste un jeu sinon ça ne fonctionne pas.
¶ CP – A quoi ressemble une journée « typique » avec Marcel ? Pour toi tout seul ? Et avec ta tribu ?
Une journée typique est une journée où tout ne se déroule pas comme prévu ! Comme ça tu n’es jamais déçu !
Mais il y a des incontournables, je me lève tôt, très tôt ! Culture du cerveau … puis le sacro-sain p’tit dej’… en admiration devant un paysage, un grain de sable, un caillou, que sais je encore… en tout cas émerveillé chaque jour !
Vient le temps du clean up… tous les jours, l’espace est petit il faut donc l’entretenir !
La toilette… avec ou sans les enfants… rituel non négligeable…. Vivre en van ne veut pas dire faire élevage de puces ou de poux 🙂 Non nous ne sommes pas sales !
Eveil du corps, étirements, réveil musculaire… obligatoire pour les enfants aussi !
Et GO ! Départ pour des visites, baignades… en fonction du lieu où nous nous trouvons…. Tout ça en y associant la pratique du sport, randonnée, nage, surf, vélo… bref on se bouge tout le temps… le cliché de la sieste est loin pour nous !
Lorsque je suis seul je passe plus de temps dans mon van, je prends le temps du repos, de la contemplation….et de me préparer de bons petits plats !
Ce qui est magique c’est toujours cette recherche du lieu où se poser… d’avoir sa maison pas loin… c’est rassurant.
Les soirées sont envoûtantes, la nuit tombe, les lumières s’allument … ou pas … plaisir de partager un diner, de se raconter nos vies, de regarder un dessin animé… Bref de vivre sainement, sans prise de tête, le lâcher prise… Profiter de cet instant présent si cher !
¶ CP – Où va te mener ton prochain road trip ?
A dire vrai… les prochains mois sont incertains… Espagne, Portugal… ou pas.
Ce qui est sûr, c’est que nous avons programmé avec les enfants 1 mois de road trip au Portugal pour les vacances d’été 2019… ne me demande pas pourquoi le Portugal …
Un jour Prune m’a dit
« Papa c’est loin le Portugal ? »
– Pas trop mais avec Marcel c’est très long…
« Alors on y va Papa »…
Et nous irons… je travaille sur ce road trip dés maintenant car il faut une bonne logistique pour que les enfants passent le mois entier a découvrir ! J’envisage de partir 3 mois, 1 mois avant, 1 mois après seul… ça me permettra de voyager en chemin… passer par les endroits que j’ affectionne particulièrement, le pays basque espagnol, la Cantabrie, les Asturies, la Galice…. Prendre le temps de surfer, de marcher en montagne… bref prendre le temps de vivre !
Le voyage commence à la 1ere seconde ou tu quittes ta vie sédentaire, le trajet fait parti du voyage… surtout en anciennes… tu sais quand tu pars, tu ne sais jamais quand tu arrives ! Je n’aime pas voyager comme une valise… mais chacun sa propre vision du voyage !
¶ CP – Si tu devais définir cette seconde vie en 3 mots ?
Joie, liberté, rencontres
¶ CP – Un conseil à donner à tout ceux désireux de se lancer dans une telle aventure ?
Ne te lance pas parce que les autres le font.
Ne te lance pas si c’est seulement pour faire joli sur internet !
Ne te lance pas si tu n’es pas vrai !
Et sinon GO FOR IT !!! N’ écoute personne… il n’ y a pas une voie sacrée mais plusieurs chemins… si tu sens que c’est le tien, fonce ! Prend les jours les uns après les autres, n’idéalise rien … réussi à trouver ta place, ton espace de liberté, ton bonheur… seul ou en famille… il y a une vie après la mort…
¶ CP – Ton mantra
Rien n’est facile et pourtant tout est possible.
Je te conseille d’aller lire le texte original sur le merveilleux blog de Clémence, son propos liminaire vaut le détour !
Profites-en pour regarder son travail et lire ses contenus… un moment de douceur et de bienveillance si rare.
☞ Clémence et Roammates
A Kutch Life : https://akutchlife.com/fr/
Clémence Polge : @clemencepolge
Roammates : @roammates
Nouveaux Nomades : @nouveauxnomades
bonjour! un bel article chacun a son projet de vie et vos enfants ont de la chance devivre ca . je voussuit sur instagram.nous nous voyageons quelques mois par an nous sommes retraites depuis 2 ans et nous restons encore sedentaires . nous sommes tentes par cette vie de nomades .mais nous avons des enfants et des petits enfants que nous avons envie de voir grandir et nous aimons paris qui sait encore nous surprendre!au portugal nous avons fait de belles rencontres notamment une communaute hyppie dans le sud du pays .il faut savoir que l’ete il y fait tres chaud! les paysages sont tres varies ,montagne et bord de mer .bon voyage
Merci de me suivre, et de prendre le temps de poster un commentaire ! C’est sûr chacun son projet de vie, chacun sa route… il n’y a pas un chemin « tout fait », chacun doit pouvoir trouver son équilibre à la fois dans son mode de vie et avec son entourage. Je comprends votre envie de voir vos enfants et petit-enfants, c’est tout a fait légitime ! Quelle chance de pouvoir alterner entre Paris et le Portugal …. ou ailleurs même ! Une précision, je ne vis pas comme un hippie, j’assume simplement mes idées et les applique au quotidien… je suis loin d’être utopiste ou déconnecté de la vie réelle. J’ai simplement choisi un mode de vie « alternatif » ou je peux faire fonctionner mon esprit sans crainte d’être envahit par le stress ! Bon voyage !
Hi Samuel
Comment concilier retour à une vie riche de rencontres et de vrai, en cohérence avec la nature, tout en continuant à passer du temps avec ses enfants ? Comment les voyez vous, installé si loin?
Les photos de vous trois que j ai pu voir explosent de joie en tout cas. Elles sont très belles.
Bref, votre histoire est inspirante et me séduit.
I wish I could …
Malheureusement ce n’est pas simple, d’autant plus en cette periode de crise sanitaire mondiale. Lorsqu’ils sont avec moi, le voyage est encore plus beau, rien n’est impossible…