Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but et non pas à des personnes ou des choses.
– Albert Einstein
Pendant longtemps j’ai essayé de me convaincre que je vivais heureux, j’ai essayé de m’en persuader au plus profond de moi. Tu es dans la réussite, tu es quelqu’un de bien, d’extraordinaire… et puis la chute… mais pas comme tu l’imagines !
Souvent je dis te dis que la vie m’a repris tout ce qu‘elle m’a donnée… ce n’est pas la réalité ! La réalité je dois te l’avouer maintenant c’est bien que j’ai choisi de m’ôter tout ce que la vie m’avait donné.
J’ai sabordé ce passé, cette vie qui m’oppressait. Une image me reviens sans cesse en tête, celle du capitane de bateau… tu es là, sur ton navire flambant neuf, il est gros, puissant, tu es envié des autres, et pourtant… un jour tu montes sur le pont, et tu choisis de couler ton navire.
Tu contemples ta descente, fier, droit dans tes bottes, pendant que ton bateau prend l’eau. Il s’enfonce pour bientôt être complètement englouti, puis oublié, perdu !
Perdu, oui … hagard comme tout rescapé tu dois lutter pour survivre, car tout change d’un coup d’un seul. Il y avait l’avant, celui que tu croyais être ta zone de confort, celui qui te rassurait, puis celui qui t’a détruit…. Et puis l’après, sans transition… Car tu le sais, même si tu te prépares au changement, tu ne peux jamais prévoir la manière dont il arrivera… tu as pourtant essayé en vain d’imaginer, mais ce futur n’existe pas, tu dois le créer au quotidien, dans ce nouveau quotidien que tu as tant espérer !
Je pensais être plus fort que çà, je pensais que tout allait passer comme une lettre à La Poste… mais je réalise seulement maintenant le niveau de détresse dans lequel je m’étais plongé… la lassitude et la maladie m’ont rongé petit à petit, au fil de temps, insidieusement… pour en arriver au chaos.
Tu vois, j’ai tellement appris que l’ego ne sert à rien, j’ai tellement baissé cet ego destructeur qu’aujourd’hui je suis capable de le dire sans honte, oui, j’ai craqué…
… oui j’ai connu la dépression, oui j’ai fait ce que l’on appelle plus communément un « burn-out ».
Pourquoi en avoir honte ? Tu penses d’abord que tu es un faible… les faibles n’ont de place dans notre société moderne, puis tu penses que tu n’as plus de valeur, que tu es un paria… d’ailleurs la société et l’autre te le font bien sentir. Enfin, ta faiblesse, ta chute, ton accident de la vie leur font peur, c’est la peste qui est à leur porte… alors ils te laissent la dans le caniveau de peur d’attraper ton mal !
Et c’est bien à ce moment précis que tu dois être fort, perdre ton ego, tout recommencer ou plutôt commencer ta vraie vie, avec le bon curseur sur toi, sur tes aspirations et remonter sur le trottoir. Certains essaieront de t’aider à en sortir, de t’aider à remonter sur le trottoir et puis s’en iront comme il sont venus.
Sois juste, tu ne peux en vouloir à personne de t’abandonner à ton triste sort, car tu le sais au fond tu peux t’arrêter, essayer d’aider l’autre mais tu ne pourras jamais le forcer à remonter sur le trottoir.
L’injustice la plus totale, pourquoi personne ne m’aide, pourquoi je reste là pendant que les autres avancent ! Regarde toi dans le miroir, as tu vraiment envie de repartir ? as tu vraiment envie de te relever cette fois encore ?
C’est un long travail douloureux, que d’essayer d’oublier tes repères du passé – car s’ils t’ont rendu malades c’est bien qu’ils n’étaient pas adaptés à ton chemin de vie – c’est un long travail d’accepter et de dire au monde que tu es malade, que tu dois te soigner ou bien que tu as fait des erreurs… c’est un long travail que de construire une vie « vraie » autour de rapports sociaux normaux, non enviés, non envieux… c’est un long travail que de ne comprendre que la possession ne fait pas le bonheur – bien au contraire – c’est un long chemin que de reprendre celui de la vie, celui de l’envie, celui du bonheur !
Tu entendras souvent, « tu vas rebondir », « avec le temps tu oublies » …. Oui et non ! Mille fois non ! Rebondir ? Je n’aime pas ce terme, tu ne fais pas que rebondir… tu construis, en essayant de ne pas repartir tête baissée vers une chute prochaine – même si cela tu ne peux pas l’anticiper. Tu peux tout faire pour que tout se passe bien dans l’avenir, à la seule condition d’être vrai, non pas avec les autres, mais avec toi même, te remettre sur le chemin de qui tu es vraiment et de ne plus en dévier, de ne plus en avoir peur !
Le temps ne fait pas oublier le passé, c’est faux, absolument faux ! Tu ne dois pas oublier, sinon à quoi bon avoir vécu tout çà !
Le temps t’aide plus ou mois rapidement à comprendre tes erreurs, à t ‘enrichir de compréhension, à te permettre de « penser » tes blessures… mais tu n’oublies pas non ! Tu pardonnes, d’abord à toi même, puis aux autres !
Et seulement lorsque tu te pardonnes de ne pas avoir été qui tu dois être, lorsque tu as compris que ta vie est unique, que tu ne peux pas être le nième calque stéréotypé, alors tu remontes sur le trottoir et commence ton chemin vers ce nouveau but. Si tu as compris qui tu dois être, si tu as compris que toute existence vaut la peine d’être vécu, si tu as compris que le stéréotype ne peut s’appliquer à tout le monde, si tu as compris que ton bonheur est ancré au plus profond de toi et non dans tout ce que tu auras autour de toi, alors je te prédis un chemin de bonheur, de joie et de paix !
Deviens altruiste, laisse l’ego toujours au fond du caniveau, raconte qui tu es, raconte à l’autre ton bonheur, car il est communicatif !
Deviens quelqu’un de meilleur tous les jours, car toi qui a connu le fond de la piscine, toi qui a su remonter à la surface, re-apprendre à nager sans bouée… tends la main à l’autre simplement… ne le force pas, propose ton aide, et s’il n’en veut pas, avance sans remord ni haine. C’est le chemin de l’expérience qui se forge !
Bonjour Samuel
Dans tous tes textes, je retrouve une passage de ma vie. Pour moi le « burn out » était présent en octobre 2018, je ne me suis pas mise en arrêt mais après 2-3 mois je constate quelques erreurs dans mon travail. Moi qui aime qui bien que ce soit carré,zéro erreurs…
En plus avec une cadre qui veut détruire toutes les équipes qui fonctionnent très bien juste pour se montrer auprès des directeurs…passons. Je travaille dans un hôpital et pour moi le patient avant tout car il n’a pas choisi de venir à l’hôpital pour passer des « vacances ». J’ai un gros dossier qui me prends à cœur ( nouvel hôpital donc achat de nouveaux matériels,déménagement des services de soins). Je me dis si je trouve un emploi proche de chez moi et dont je peux profiter de mes enfants…je change de vie. Avoir le bonheur dans sa vie, c’est essentiel.
Quand je vois ta nouvelle vie, je n’arrive pas t’imaginer dans ton ancien vie. Fais ce que tu as envie et tu seras plus fort jour après jour.
IL est évident qu’il faut privilégier le bien-être avant tout ! Nous souhaitons tous que notre travail soit « parfait » cependant il faut admettre que rien n’est parfait, seule la nature est parfaitement parfaite ! Je ne te rejoins pas sur le fait de changer lorsque tu auras trouver « mieux », le mieux n’est pas péjoratif, ici il correspond à tes critères de proximité… si tu attends sans rien provoquer, pourquoi celà devrait il arriver ? Tu n’aimes pas ce que tu vis ? Fais un pas en avant, ose et change … pas simple, mais pourquoi avoir peur ? Si tu ne vas pas chercher ton bonheur il ne viendra pas à toi par la « magie du saint esprit » … je ne veux absolument pas être donneur de leçons… mais tu sais, à attendre trop longtemps avant de prendre ma decision j’ai failli en mourir … Belle route et crois en toi !
Bravo pour les mots que tu as réussi à mettre sur ce passage de ta vie. C’est très inspirant. Je suis revenu de cet état de mort cérébrale aussi… C’est fou comme on se sent serein quand le chemin de la reconstruction touche à sa fin, et à quel point on voit les choses complètement différemment. Longue vie à toi et Marcel !
Merci Coralie pour ce retour. Heureux que tu es pu sortir de cet etat ! Je ne sais pas si la reconstruction touche à sa fin. Nous sommes tous en devenir et tout le temps ! La rechute, tout comme la chute guette tout un chacun… la sortie de route est partout… la prise de conscience est certes douloureuse mais je te rejoins lorsque tu en as pris conscience tu peux avancer sereinement, differemment ! Belle route, bon vent !
Merci et ne t’inquiètes pas tu n’es pas un donneur d’ordre, juste un avis extérieur.
C’est vrai changer, oser n’est pas simple, en plus j’ai beaucoup de mal a prendre des décisions….
Côté travail, je fais les démarches nécessaires, on verra par la suite.
J’aime ce que je vis…au fond de moi, j’ai envie de changement. Avec la fin de l’hiver, je vais pouvoir partir en weekend avec mon camion et cela va me faire du bien.
Chaque jour, je prends le bonheur où il est et j’avance.
Bon dimanche
Bonne philosophie ! Bonne route en van …. the real and good life !
Incroyable, super !!! bravisssimo!!! j’ai lu certains articles et son formidables, ils m’aident beaucoup , je suis en la meme situation, et j’aurai prendre un bon chemin,,beaucoup de changements, tu as raison en plusieurs penseés…. j’ai des enfants et c’est tres difficile; mais pour ma tete aussi a passeé la idee du suicide…uffff, merci merci,
Bon voyage , joie, et bonheur….
je suis catalan , pardonez moi pour mon français…salut
espectacular!!!! moi, je li et je me vois a moi meme, j’ai depression et je veux sortir de ça , je voudrais partir mais pour mes petits enfants , je ne peux pas, ou peut etre, oui..je ne sais pas…le temps ….dira…j’adore tes escrits…merci beaucoup,, c’est tres dificile…je doit faire un stop et couler, couler tout…salut <; je te suis en insta, j'ai vu ton troophy, grand changement…vive la vie
espectacular!!!! moi, je li et je me vois a moi meme, j’ai depression et je veux sortir de ça , je voudrais partir mais pour mes petits enfants , je ne peux pas, ou peut etre, oui..je ne sais pas…le temps ….dira…j’adore tes escrits…merci beaucoup,, c’est tres dificile…je doit faire un stop et couler, couler tout…salut <; je te suis en insta, j'ai vu ton troophy, grand changement…vive la vie